le Musée de la Faïence

Le musée est installé dans les anciens appartements de Paul de Geiger, directeur des Faïenceries de Sarreguemines entre 1871 et 1913. Vous y trouverez de riches collections de céramiques, qui témoignent de la diversité des styles proposés par la faïencerie pour couvrir tous les goûts et besoins de sa clientèle en matière de décoration et d’arts de la table.

Faïence, grès ou porcelaine, toute la gamme des produits céramiques est représentée

La faïencerie a définitivement fermé ses portes en 2007. Aujourd’hui, le musée se veut la mémoire technique et artistique de cette industrie qui a fait la renommée de la ville pendant près de 200 ans.

Les différentes salles, récemment rénovées, présentent de façon thématique la richesse et la diversité de la production de la manufacture aux 19ème et 20ème siècles. Le Jardin d’Hiver est sans conteste le point fort du musée.

La visite débute dès le rez-de-chaussée avec un espace ludique visant à présenter la grande famille de la céramique et à mieux identifier la production de Sarreguemines. A l’étage une zone est consacrée à l’histoire de la manufacture, de sa création pendant la Révolution française à sa fermeture définitive en 2007, et à son évolution au cœur de la Ville de Sarreguemines.

Paul Utzschneider, Alexandre de Geiger puis Paul de Geiger : pendant près de 120 ans, chaque grand directeur a contribué à bâtir la renommée de la faïencerie. Les ouvriers ne sont pas oubliés : un espace est consacré à l’évocation de leur quotidien, durant leur temps de travail mais aussi en dehors de l’usine.

La mode des jardins d’hiver

Le goût pour ce type de construction naît vers le milieu du 19ème siècle de l’enthousiasme du public pour les serres aménagées en Europe, suite aux nombreux voyages des botanistes vers des territoires récemment conquis ou découverts. Précurseurs en la matière, les Hollandais, forts d’une compagnie maritime puissante leur permettant d’explorer inlassablement de nouvelles contrées, construisent des jardins d’hiver dès 1675 pour abriter le fruit des campagnes scientifiques de leurs botanistes. Sous la protection des souverains et des princes sont ainsi peu à peu réunies des collections de plantes exotiques dans des jardins botaniques et dans des orangeries, puis dans des serres chauffées, pour protéger durant les saisons froides les espèces les plus fragiles.